Les moisissures qui reviennent

AU SECOURS ! LES MOISISSURES REVIENNENT CET HIVER

VOUS VENEZ D'AMENAGER AU PRINTEMPS ET DES LE MOIS D'OCTOBRE LES MOISISSURES APPARAISSENT.


Un nettoyage de fond s'impose car le logement n'avait pas été habité depuis le précédent propriétaire. Vous pensez que c'est normal. Mais quand les moisissures et les odeurs reviennent , l'inquiétude apparait et il faut trouver une solution. AVEZ VOUS PENSEZ A VOTRE VENTILATION ET VOTRE CHAUFFAGE ?


AU SECOURS ! LES MOISISSURES REVIENNENT.

Vous venez d’aménager dans votre nouveau logement au printemps et dès le mois d’octobre avec les premières chauffes, les moisissures apparaissent et vous sentez leurs odeurs bien particulières qui vous inquiètent.

Dans un premier temps, vous commencez un nettoyage de fond en vous disant que cette maison n’a pas été chauffé pendant un certain temps du fait que les précédents propriétaires n’y habitaient plus. Mais quelques mois après, avec la moisissure qui revient, le mystère sur les causes et les traitements s’épaissit. Les précédents propriétaires s’avaient t’ils que cette maison est humide ? Vous ont-ils caché quelque chose ? En plus de rechercher une solution, vous recherchez maintenant un coupable.

Il faut vérifier le système de ventilation et le chauffage de la maison. Une bonne ventilation permet d’évacuer l’air humide et vicié et contribue à supprimer toute concentration de polluant dans les zones froides et humides de la maison. Le volume d’air de la maison doit être renouveler une fois par heure.  Une chaleur bien réparti et équilibré permet de maintenir les surfaces éloignées des ponts thermiques, des points de rosées. La maison reste en bonne santé pour la santé des occupants. Idéalement une température de 19 à 20 °C pour 45 à 55% d’humidité dans chaque pièce.


ALORS PENSEZ A VÉRIFIER LE COUPLE « VENTILATION, CHAUFFAGE » AVANT D’AMENAGER DANS VOTRE NOUVELLE MAISON

Les principales actions faciles à mettre en œuvre, pour traiter les contaminations fongiques visibles dans son logement.

Quel est le potentiel de contamination de votre logement ?

Le logement idéal qui a le potentiel de contamination le plus faible est un logement bien ensoleillé, bien ventilé absent de ponts thermiques avec un chauffage bien
réparti et constant.Le logement qui a le potentiel de contamination le plus élevé est un logement de rez de chaussé sur terre-plein ou cave avec vis-à-vis, mal ou pas ventilé, avec du salpêtre dans les enduits provenant de remontées capillaires un chauffage de mauvaise qualité et une occupation excessive. Entre les deux extrêmes, il y a une multitude de configurations favorables et défavorable liées à la configuration géographique, au taux d’occupation et au mode de vie de l’occupant.

En France, la campagne nationale « Logements » réalisée entre octobre 2003 et décembre 2005 par l’observatoire de la Qualité de l’Air intérieur (OQAI*) dans près de 600 habitations a révélé qu’environ 40% du parc résidentiel étaient contaminés par des moisissures, ce qui représente plus de 9 millions de logements à l’échelle nationale, parmi lesquels plus de 610 000 présentaient des contaminations visibles de plus de 1 m2.

Les moisissures sont des champignons microscopiques présents naturellement sur la matière organique morte et en décomposition, ainsi que dans le sol. Elles pénètrent
dans les logements via les portes et fenêtres, les occupants (vêtements et chaussures), ou encore les animaux, sous la forme de spores.

Les allergies respiratoires

Les champignons microscopiques peuvent induire de nombreuses manifestations telles que l’asthme, l’eczéma, le rhum des foins et l’urticaire. Si les symptômes peuvent
être traités, l’éviction des particules biologiques en cause demeure le moyen le plus efficace pour prévenir la maladie.


Les infections fongiques invasives (IFI)

Certaines moisissures présentent dans l’environnement intérieur du logement peuvent causer des infections fongiques invasives chez les personnes ayants des défenses immunitaires diminuées. Ces personnes acquièrent l’infection le plus souvent par inhalation des spores de moisissures. Ces atteintes sont responsables de difficultés respiratoires, douleurs et toux avec parfois fièvre, dont la gravité dépend, en grande partie, de l’état de santé de la personne avec risques de décès chez les personnes sévèrement immunodéprimées.


Les infections toxiques.

Certaines maladies sont provoquées par l’exposition à des molécules produites par la moisissure. Les mycotoxines. Les mycotoxines sont contenues dans les fragments fongiques ou fixées sur les poussières. Elles peuvent être inhalées et pénétrer plus ou moins profondément dans l’arbre bronchite. Les principales manifestations cliniques sont l’œdème pulmonaire, la fièvre, une fatigue généralisée, des difficultés respiratoires ou encore l’hémorragie. Outre les mycotoxines, les spores contiennent une substance biologiquement active :le β-(1,3) glucane, qui entraîne la réduction des défenses immunitaires. On prête également à cette substance des propriétés irritantes.

Les mesures de protection.

Vous pouvez traiter vous-même les contaminations à condition que vous ne souffriez pas de maladies respiratoires et que votre état de santé vous le permette.Pour des contaminations étendues, le niveau de protection nécessite de renforcer le niveau de protection respiratoire en optant pour des équipements de protection individuelle professionnels.

PROTÉGEZ VOUS

Gants de caoutchouc - Lunettes de protection - Masque de protection respiratoire jetable de type N95 ou FFP2- Tenue de travail jetable (casquette, charlotte) pour éviter la ontamination dans les autres pièces.


Attention.

Si le mur ou les enduits sont en plus de la contamination fongique contaminés par les sels hygroscopiques (salpêtre) La procédure est plus importante. Décaper les enduits contaminés.Traiter la capillarité par des techniques de barrages étanches. Refaire les enduits en neutralisant les sels. Contrôler l’humidité présente dans le mur et le couple température, humidité de l’air du logement.

Daniel LOKMER

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